« Spotlight » est un nouveau projet de la FIA, une série d’interviews de nos membres pour vous aider à mieux les connaître. La première personne à inaugurer cette nouvelle rubrique, postée simultanément sur notre site web et notre compte Instagram, est Gabrielle Carteris, la Présidente de la Fédération.
Parlez-nous de vous.
Je suis une mère, une actrice et une fière syndicaliste. Je suis Présidente de la Fédération Internationale des Acteurs (FIA), ancienne Présidente de la Screen Actors Guild-American Federation of Television and Radio Artists (SAG-AFTRA), et une Vice-présidente de l’American Federation of Labor-Congress of Industrial Organizations (AFL-CIO) siégeant au conseil exécutif.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir actrice ?
Je veux être actrice depuis que je suis toute petite. C’est la narration qui me passionnait mais aussi le fait de libérer mon imagination. Je regardais des émissions de télévision ou j’allais au cinéma et j’imaginais souvent que je vivais dans ces histoires. J’ai commencé par être danseuse de ballet, puis j’ai fait de la pantomime – en voyageant à travers l’Europe. J’avais l’habitude de faire des spectacles dans le jardin d’un ami. Nous fabriquions une petite scène et invitions nos familles et nos amis à regarder. Nous écrivions, mettions en scène et jouions. C’était passionnant et cela n’a jamais cessait de l’être pour moi. J’ai toujours pensé que j’aurais pu exercer de nombreux métiers, mais celui que je voulais vraiment exercer était celui de comédien. Je suis allée à l’université et, une fois diplômée, j’ai continué à étudier et à passer des auditions. J’ai aussi travaillé dans l’industrie pour apprendre ce qu’il fallait vraiment pour être un artiste professionnel. J’ai réalisé que si je comprenais le métier, je n’aurais plus peur et serais plutôt libérée.
Parlez-nous d’un film, d’une série ou d’un spectacle qui a changé votre vie.
Le travail qui a changé ma vie est Beverly Hills 90210. Jouer le rôle d’Andrea m’a donné l’occasion de travailler avec des acteurs, des réalisateurs et des producteurs formidables. C’était tellement inattendu et aujourd’hui encore, je serai toujours reconnaissante pour cette opportunité et cette expérience. Je crois que le succès de cette série m’a aidé à soutenir mes collègues acteurs et à prendre un rôle de leadership.
Comment vous êtes-vous impliqué pour la première fois dans votre syndicat ?
J’ai entamé mon parcours de dirigeante syndicale en assistant à une convention syndicale et en exprimant mon mécontentement et ma confusion à propos d’un contrat prévoyant de faibles salaires. Lorsque j’ai fait part de mes préoccupations, j’ai été orienté vers un membre du personnel qui m’a expliqué comment et pourquoi ce contrat existait. J’ai appris qu’il s’agissait d’un nouveau contrat que le syndicat s’efforçait de renforcer et qu’il s’agissait d’une première étape. C’est à ce moment-là que j’ai compris que :
A.
B.
C.
Quels sont vos rêves et vos espoirs pour les artistes-interprètes du monde entier ?
Mon espoir pour les artistes-interprètes dans le monde est qu’ils aient la possibilité de créer et d’exprimer leur art dans la dignité et le respect. Qu’ils puissent gagner un bon salaire, bénéficier de protections, être en sécurité et avoir la certitude qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils sont respectés pour ce qu’ils apportent au public, qu’ils sont importants et appréciés, c’est ce qui m’importe.
Quelle est votre priorité en tant que Présidente de la FIA ?
En tant que Présidente de la FIA, je me dévoue à la défense des droits des artistes du monde entier. Nous sommes une industrie mondiale et nous ne bénéficions pas tous des mêmes conditions, des mêmes rémunérations ou du même respect selon les pays et les provinces. Mon objectif est d’aider à élever et à stabiliser notre industrie pour les artistes-interprètes afin que, quel que soit l’endroit où ils travaillent, ils bénéficient d’un environnement de travail équitable et stable.
Donnez-nous un exemple de la manière dont le travail de la FIA a amélioré les conditions de travail des artistes-interprètes dans votre pays.
Le travail de la FIA contribue à encourager les pays à reconnaitre le droit à la négociation collective, et des normes raisonnables en matière de salaires et de conditions de travail dans les communautés du monde entier.
Si vous deviez décrire la FIA en un mot, quel serait-il ?
Significatif.