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Spotlight on… Vladimir Kamen, Vice-président de la FIA

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« Spotlight on… » est une nouvelle série d’interviews conçue pour vous permettre de découvrir nos membres de manière plus personnelle. Publiée à la fois sur notre site web et sur Instagram, chaque édition met en lumière une personne différente. Cette fois-ci, nous avons le plaisir de vous présenter Vladimir Kamen, Vice-président de la Fédération.

Parlez-nous de vous

C’est un plaisir et un grand honneur pour moi de servir la FIA en tant que Vice-Président (depuis 2016) et Trésorier honoraire (depuis 2021). Je suis également coordinateur du Groupe régional eurasiatique de la Fédération (FIA-EA) et Secrétaire général du Conseil consultatif des syndicats de travailleurs de la culture, un regroupement régional de syndicats couvrant le secteur culturel au sens large (incluant bien sûr les comédiens et autres professions représentées par la FIA) en Europe de l’Est, dans le Caucase et en Asie centrale.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier et comment vous êtes-vous engagé dans votre syndicat ?

Ma première implication dans le mouvement syndical des travailleurs de la culture remonte à 1983, lorsque j’ai rejoint le personnel central du Syndicat soviétique des travailleurs de la culture en tant que responsable des affaires internationales. La promotion de la coopération avec la FIA et la participation de mon syndicat aux activités de la Fédération constituait une partie essentielle de mes missions. Lorsque l’Union soviétique – et le syndicat qui lui était lié – a été dissoute, il m’a paru tout naturel de poursuivre mon engagement dans le secteur afin de permettre aux syndicats héritiers dans les territoires de l’ex-URSS de participer au mouvement syndical international et d’apprendre de leurs collègues plus expérimentés à relever les défis liés à la transition vers une économie de marché.

Parlez-nous d’un film ou d’un spectacle qui a changé votre vie.

Non, je ne pense pas qu’un film ou un spectacle ait changé – ou puisse changer – ma vie. Ce qui a façonné ma vision du monde, c’est plutôt ma maîtrise de plusieurs langues et ma capacité à collecter, analyser et synthétiser l’information – une compétence que j’ai apprise de manière approfondie en tant qu’étudiant – ainsi que l’expérience acquise, en tant qu’étudiant puis jeune professionnel, en travaillant pour des entités très diverses et sans lien entre elles, allant d’une ferme collective à un organisme gouvernemental central. Cela m’a permis de comprendre les failles fondamentales de l’ordre social et économique dans lequel j’avais grandi, et m’a donné envie d’y remédier, et d’aider mes collègues syndicalistes à mener une vie meilleure dans une nouvelle ère.

Quels sont vos rêves et espoirs pour les artistes interprètes dans le monde ?

La liberté d’interpréter.
Une rémunération décente.
Des conditions de travail et de vie décentes et sûres.
Une protection efficace des droits de propriété intellectuelle.

Quelle est votre priorité en tant que Vice-président de la FIA ?

Tout ce qui précède. 😊 C’est bien sûr ce vers quoi nous tendons tous au sein de la FIA.

Beaucoup de choses ont considérablement changé dans le monde ces dernières années, à tel point que ma priorité immédiate, en tant que Vice-président – issu d’une des régions les plus instables de la planète – est de maintenir l’unité des syndicats de cette région au sein de la FIA, malgré les guerres et les conflits. De plus, en tant que Trésorier honoraire de la FIA, je m’efforce d’aider l’équipe de la Fédération à la rendre plus forte financièrement, plus saine et adaptée à ses missions, afin qu’elle puisse continuer à accomplir son travail essentiel dans le monde entier.

Pouvez-vous donner un exemple de la manière dont le travail de la FIA a amélioré les conditions de travail des artistes interprètes dans votre région ?

L’expertise riche et variée de la FIA a grandement contribué à l’élaboration d’une législation sur les droits voisins en Union soviétique, quelques années avant sa dissolution ; heureusement, certains États successeurs s’en sont inspirés et l’ont reprise dans les années 1990 et 2000. La FIA a également su utiliser des financements externes (principalement européens) lorsqu’ils étaient disponibles, afin de fournir un renforcement de capacités très nécessaire aux syndicalistes et aux artistes militants de la région eurasiatique, pour faire face aux défis liés à la transition vers une économie de marché.

Si vous deviez décrire la FIA en un mot, quel serait-il ?

Solidarité.

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