Une nouvelle étude indépendante révèle les profits indécents générés par des services en ligne illégaux, dénommés « cyberlockers », grâce à la publicité, aux abonnements premium et à des programmes de fidélisation diverses et variés. Les cyberlockers sont des sites de stockage en ligne offrant des contenus protégés et piratés à leurs clients, soit en téléchargement soit en mode continu. L’étude, réalisée par NetNames pour le compte de Digital Citizens Alliance, démontre comment les 30 plus grands cyberlockers arrivent à générer des profits nets de plusieurs millions de dollars chaque année, en exploitant les cartes de crédit les plus connues pour convoiter leurs revenu criminel. Inutile de dire qu’aucune de ces entreprises n’a la moindre intention de payer des taxes, voir d’acquérir des droits de diffusion pour les contenus qu’elles offrent à leur clientèle… Ce rapport décrit minutieusement le modèle économique des cyberlockers et est une lecture incontournable pour toute organisation soutenant une production culturelle légitime et durable.
Etude en Anglais: